Je venais d'arriver au Pensionnat, portant mes affaires. Je m'étais alors dirigé vers l'acceuil ou on m'avait révelé que j'étais un Princess. Quelle horeure, pourquoi moi? Je n'étais ps efféminé, pas que je sache en tout cas, juste un peu sentimental. Une boule se forma aussitôt dans mon ventre, est-ce que "ça" allait recommencer.

Comme je n'étais pas trop à discuter, je me dis que j'allais me diriger vers la salle prévue à cette activité, se travestir. J'espérais y trouver quelqu'un qui pourrait m'éclairer sur le sujet, à qui je pourrais peut-être me confier. En même temps, j'avais peur que quelqu'un apparaisse et me démasque, surtout si ce n'était pas un Princess et que se répande le fait que j'étais ça, de l'autre côté, je me posais tellement de questions que j'aurais aimé avoir quelqu'un qui en onnaissait les réponses.

Après avoir tourné un peu en rond, j'avais enfin trouvé la bonne pièce. Je n'osais bien sûr pas demander mon chemin, quelle honte d'être un Princess, et moi qui voulais que les moqueries s'arrêtent. J'étais tombé au mauvais endroit. Je m'étais inscrit dans le mauvais Pensionnat, peut-être même regretterais-je ma vie d'avant... Mais, quoi qu'il arrive ici, j'en doutais.

Mon coeur battait en moi, je le sentais assez fort. J'ouvris lentement la porte, de peur de voir un garçon à poil ou des questions qu'on me poserait, même si c'était inévitable. Par chance, il n'y avait personne. On aurait vraiment dit un salon de coiffure pour fille, accompagné de cabines pour se changer. Cela n'arrangeait bien sur pas mon affaire, qu'il n'y ait personne. Je décidais de laisser ma valise à l'entrée et de faire le tour de la salle. Je n'avais pas de vêtements féminins mais je ne comptait pas me déguiser, donc à quoi bon en chercher.

Je trouvai néanmoins toutes sortes de choses, comme des faux soutiens rembourés, des énormes décolletés, des jupes, des mini-shorts, des perruques... Tout ceci me faisait peur, mais je me dis que si tout le monde se déguisait, je passerais peut-être inaperçu. Mais que se passerait-il si on me reconnaissait, si on m'obligeait à faire des choses que je ne voulais pas? Mes souvenirs remontèrent à la surface, ce soir la... *Stop!* Je ne voiulais pas y penser, et encore moins que ça recommence...

Des queqtions se posaient dans ma tête, j'avais entendu parler des Queen, que devrais-je faire si j'en croisais une? Me plier à tous ses caprices? Aurais-je à me dévêtir ou à toucher ou me faire toucher en tant que Princess? Tout à coup, un jeune homme entra, je fus saisi et poussai un petit cris indigne d'un jeune homme.

Le garçon entra dazns la salle, j'avais peur que ce fut un étudaiant normal, qui, me voyant ici, me ridiculiserait ou pire. Il était moyennement grand, il devait avoir à peu près deux ans de moins que moi. Son visage était efféminé par des traits fins, ses cheveux étzitent blonds et en désordre. Puis, lentement, après un temps de reflexion, il dit:

- Ne t'inquiète pas, je ne te veux pas de "mal" ! Je suis un Princess, moi aussi.

Comment pouvait-il savoir que je l'étais moi? Je me trouvais dans la Princess Room, d'accord, mais j'aurais très bien pu me faufiler ici pour me divertir quelque peu. Toujours sur la défensive, je le vis aprocher lentement. Il s'arrêta en face de moi, à une certaine distance tout de même, une distance de sécurité.

- Moi c'est Mekya Neathun, enchanté, dit-il avec assurance.

Il s'approcha encore et me regarda dans les yeux. Il devait y voir la tristesse, la peur, les sentiments que j'épouvais quoi. Ses yeux à lui étaient grands et beaux, ils étaient mauves, presques noirs.

- Tu t'appelles comment?

Cette question posée si gentillement m'enveloppa, je me décidai à le croire, à croire qu'il était comme moi, une princesse. Du coup, j'avais plein de questions à lui poser. J'espérais qu'il y connaissait déjà quelque chose et que je ne m'étais pas fait démasquer pour rien, bien qu'il soit comme moi, il pouvait aimer son rôle, on ne sait jamais.

- Je m'appelle Gabriël... Gabriël Bay-Lucet. Je suis nouveau, pourrais-tu m'éclairer sur ce que je vais devoir...faire?

Comme il hocha la tête, je continuai. Je lui posais plein de questions en vrac, tant qu'il avait du mal à répondre mais j'avais besoin de réponses, tout de suite. Quand devrais-je me travestir? Qui avait un rang plus haut que moi et à qui devrais-je obéir sans discussion? Quels services allais-je devoir fournir, sexuels ou domestiques?

Puis, après avoir posé ces quastions primordiales qui me venaient à l'esprit pour le moment, je fus m'assoir sur un des sièges tournant se tenant devant un miroir ainsi qu'un tablette.Je le tournais de façon à voir Mekya et réalisai la ou je me trouvais. Ces fauteuils servaient sûrement pour se maquiller, ce n'était pas vrai quand même? Horrible, je ne pourrais pas... Du coup, une autre question fit surface et je la posais ainsi que les autres, sans lui laisser le temps de répondre. Devait-on se maquiller?

J'étais assis dans un des petits fauteuils, place réservée à ceux qui se maquiaient, c'est à dire personne ou presque. Je l'écoutais parler, il répondait à mes queqtions, sans en oublier une seule. Il savait de quoi il parlait, on voyait qu'il avait subi et éprouver ce qu'il racontait... Je n'osais bien sûr pas lui demander jusqu'ou il avait été avec un garçon depuis qu'il était ici, je n'aurais jamais osé demander ça à qui que ce soit, vu ma timidité. Puis, il éait peut-être homopsexuel, ce qui nous mettrais mal à l'aise tous deux si je lui posais cette question. Ce pensionnat, je le trouvais de plus en plus bizarre, glauque, et surtout pas aimable. Je ne m'y sentirais probablement jamais à l'aise, mais bon, mieux valait peut-être ceci que la vie que je connaissais chez moi... Dire qu'ici, quelques garçons triés sur le volet, dont Mekya et moi, devaient se travestir et exécuter des désirs sexuels pour d'autres étudiants en manque de sensations ou de rigolade. Et puis, j'étais hétéro... Et pudique... Comment pourrais-je faire quelque chose, même embrasser ou me dénuder quelque peu, avec un mec? C'était tout simplement contre nature. Puis, la hiérarchie selon laquelle les Queens pouvaient faire ce qu'elles voulaient et étaient au dessus de tous les autres élèves, je trouvais cela abusé... Le roi, ou le directeur de ce pensionnat, en tout cas celui qui avait eu l'idée d'en faire quelque chose comme ça, devait avoir complètement perdu la raison. Il y avait deux possibilités, soit c'était quelqu'un qui avait complètement perdu la tête et s'amusait, soit c'était un vrai pervers... La deuxième solution me paraissait la plus plausible, malheureusement.

- Merci pour tes réponses... Mekya, j'en sais beaucoup plus maintenant, sur mon rôle, mais je ne suis pas pour autant rassuré, lâchais-je, suivi d'un petit rire triste.

Je me levais, j'allais ranger quelque peu le bordel que j'avais mis, les affaires que j'avais laisser trainer partout, notament des habits de filles. Mais, après avoir fait à peine un pas, mon peid s'accrocha à quelque chose. Un soutien gorge rembouré pour faire encore plus vrai, était coincé en dessous de la chaise. Mon pied s'y accrocha donc, dans la bretelle, et je tribuchais, tombant comme une loque. J'éssaiyai de me retenir et m'agripai à quelque chose, du tissus, ce devait être Mekya, avant d'attérir par terre. Je n'étais pas vraiment par terre en fait, je me retrouvais au dessus de lui, les mains posées de chaque côté de son visage, à plat sur le sol. Mes jambes entrecroisaient les siennes, nos regards se croisèrent, se fuillairent.

- Je... Je suis désolé, je ne voulais pas... te faire tomber à cause de... à cause de moi, dis-je, tout timide.

Je ne savais pas quoi dire, pas quoi faire. Déjà, j'étais timide en général, alors là, dans cette position, c'était le comble. Je devais être tout rouge, je préferais ne pas le savoir...

[Encore désolé pour le retard, et désolé Abi' xp]