Cela faisait longtemps que Mekya ne s'était pas promené dans le pensionnat. Enfin, cela faisait longtemps qu'il n'était pas allé dans la zone des filles. Abigaël et lui s'étaient donnés rendez-vous, pour passer un petit moment ensemble, chose qui leur était très compliquée actuellement. Mais connaissant Mekya, vous aurez devinés qu'il avait voulu voir Abigaël coûte que coûte, et ce, ... coûte que coûte. Mekya partit donc voir Abigaël.
En marchant, il croisa plusieurs personne qui le regardaient. Les garçons avaient découvert l'existence des Queens, et se méfiaient d'ailleurs d'elles, connues pour être manipulatrice, voir perverse. S'approchant de la chambre d'Abigaël, Mekya sentit une odeur nauséabonde, ressemblant à s'y méprendre à celle d'un oeuf pourri. Il suivit l'odeur pour savoir d'où elle était dégagée. Il tourna dans les couloirs, jusque devant une grande porte, où était posé en lettres d'or : "ZONE DES ETUDIANTES". Mekya continua son chemin, curieux. Mais il aurait dût penser à une chose qu'il essayait de ne jamais oublier. Son badge de princess. Il aurait dû le quitter, le brûler, voir l'envoyer dans l'eau. Mais, lesvoies nasales prises dans cet assaut de mauvaise odeur, il ne pût s'empêcher de se focaliser sur cette odeur, et rien qu'elle. Il oublia donc d'enlever son badge. Erreur qui se verra sûrement être grave par la suite. Il continua son chemin, quand d'un coup...

Mekya s'était évanoui. Il se réveillait maintenant, l'air très fatigué, pris d'une envie de se recoucher. Il avait pourtant l'air bien. Il n'était pas sur le carrelage qui recouvrait le sol des couloirs pour filles. Non... Il était sur quelque chose de plus... doux. Un lit ? Peut-être. Il regarda alors autour de lui, s'aperçevant qu'il était dans une chambre de fille. L'infiermerie ? Non, c'était trop fille pour être une infiermerie, et il y avait des valises sur la gauche du lit. Mekya essaya ensuite de s'étirer, pour ne pas se froisser un muscle, au réveil. Mais ses mains étaient attachées au lit, avec des menottes. Impossible de bouger. Il essaya à maintes reprises de se dégager, mais ce n'était pas possible. Il y avait du bruit dans la salle de bain. Mekya ne pouvait s'empêcher de penser qu'il allait passer un sale quart d'heure. Une nymphomane ? Soudain, la poignée de la porte de la salle de bain commença à tourner, laissant apparaîtr une fille, riant aux éclats, simplement habillé d'une petite culotte et d'une chemise à carreaux rouges. Elle le regardait, d'un air spécial, un peu du "Que puis-je te faire ?"