La première impression est toujours la bonne...

Une petite balade dans les couloirs s'imposait. Deux jeunes hommes poursuivaient Mekya avec des tenues de soubrette dans les couloirs pour voir un Princess en action et s'amuser avec lui. Mais... Aujourd'hui, Mekya n'avait pas trop envie de faire ce qu'il appellait sa corvée journalière. Non, le matin, en se levant, il avait juré que cette journée serait une journée normale, sans contrainte ni obligation à respecter, une journée où il vivrait sa vie d'étudiant comme un étudiant. Mais son badge l'avait vite rattrapé. Mekya était sûrement le Princess le plus connu, et ce, dans tout le pensionnat. Pas mal de fille était amoureuse de lui, à la fois pour son corps beau, sans être trop musclé, mais aussi pour son côté "J'en ai marre, lâchez-moi" de star qui veut juste être tranquille. Oui, c'était ça. Il le savait, d'ailleurs. Il était devenu une espèce de Star dans ce pensionnat, mais, une star dont tout le monde pouvait prendre le contrôle, une star dont tout le monde pouvait caresser les parties intimes.

Si j'avais sû... Je serais loin de ce pensionnat... Mais loin, le plus loin possible. Malheureusement, c'est pas possible de quitter cet endroit. Il me faudrait un bâteau. Or, un bâteau, ça coût bonbon, et la production me laisserait pas partir comme ça. J'suis sûr que c'est moi qui amène l'audience.

Il savait que ce n'était peut-être pas vrai, mais tout en courant avec les deux mongols derrière lui, il ne pût s'empêcher de sourire. D'ailleurs, en parlant des deux garçons derrière lui, c'était deux étudiants, nommés Leo Rington et Joe Someplay, qui avaient juste envie de mettre Mekya dans une situation très gênante, car ils étaient jaloux de ce garçon. Oui, après tout, il cotoyait tout le monde. Même si êter jaloux d'un Princess, c'est pitoyable. En vérité, ce n'était pas seulement pour cela que Leo poursuivait Mekya, mais aussi pour ses fesses. Enfin, cela, seul moi le sait, étant donné que je sais tout, puisque c'est moi le narrateur. D'ailleurs, si je voulais, je pourrais m'arrêter ici, et ne recommencer mon récit que dans une semaine, voir deux ! Mais bon, pour votre plaisir, et voter joie, je vais continuer de vous narrer les péripéties de Mekya Neathun.
Alors que le jeune homme entrait dans l'aile droite, qu'il n'avait d'ailleurs jamais visité, du fait qu'elle soit "Interdite Aux Garçons". En passant la grande porte en forme d'Arc, il ne regarda les deux imbéciles derrière lui qui avaient stopppés net leur course. Mekya savait que c'était ici le quartier des Queens et qu'il était dangereux de se trimbalait par ici, mais bon, ce n'était pas une raison pour s'arrêter en pleine course poursuite, ainsi. Il regardait toujours les deux garçons quand il comprit. Une main lui tappait sur l'épaule. Il était en tête à tête avec une Queen. Sur un ton très impérieux, et lui sussura :

« Retourne toi. Immédiatement.»

Mekya s'éxecuta immédiatement, reconnaissant la voix de Ashley Sleyers, la "Reine des Reines". En se retournant, Mekya n'aperçut pas une Queen, pas deux, mais bien cinq Queen, mesurant toute une tête de plus que lui, lui souriant toute, sans exeption, avec un air sadique, que seul les Queen savaient prendre. Mekya recula d'un pas, lentement, comme pour tenter de s'échapper. Mais il savait que toute résistance était futile. Il était leur jouet, elles feraient ce qu'elles voudraient de lui. La dernière fois, elles l'avaient obligés à leur servir du thé déguisé en jeune fille modèle, avec une mini-jupe et un corset. Mais ça ne recommencerait pas. Il ne se laisserait pas faire. Il avait décidé qu'il voulait une journée normale, tranquille. Et il était sûr qu'il aurait sa journée.
A sa grande surprise, Ashley ne tenta pas de lui faire du mal. Elle lui dit juste d'aller dans la chambre 405, sinon, elle lui épilerait tout les poils qu'elle pourrait trouver. Elle le guida jusqu'à la chambre en question, et dit à Mekya d'entrer, sur le champ. Le jeune homme ne se fit pas prier. Après tout, c'était ça où le reste de ses poils de personnels, à l'endroit intime qu'il tentait de garder pour lui le plus possible. Il poussa donc la porte, et une des filles s'approcha derrière lui et lui donna une tape dans le dos, puis le poussa dans la chambre 405. Ce qu'il ne s'était pas aperçu, c'est que depuis le début, les jeune filles transportaient un sac de vêtement féminins et de produit de beauté, qu'elles lançèrent à côté de lui. Puis, elles refermèrent la porte d'un seul coup.
Mekya était allongé par terre, ayant fermé les yeux dès qu'il avait senti la tape dans le dos, ne sachant pas dans qu'elle chambre il était, ni qui il y avait dans cette chambre 405. Il ne savait pas non plus ce qu'il y avait dans le sac. Tout ce qu'il sût, c'est que, quand il se releva, il vit une jeune fille entrain de peindre, en sous-vêtement. Elle avait de jolie forme, et était sûrement l'une des plus belles Queens de tout l'établissement. Mais, bizzarement, Mekya ne l'avait jamais vue. Soudain, la jeune fille se retourna, poussant un "Oh" exclamatif, tel que pour dire "Qu'est-ce que tu fiches-là ?". Mekya ne savait pas quoi faire, et, essaya d'articuler quelques mot, mais rien ne sortit de sa bouche, et, voulant avancer, il tomba sur le dos dans une jolie chute où il fit un demi-tour sur lui même. De là où il était, sur le lit, il voyait la jeune fille de haut en bas. Elle avait l'air très énervé. C'est alors qu'il se rendit compte qu'il avait une vue montante sur l'intérieure de ce qui semblait être une robe de nuit, et qu'il voyait tout le corps de la jeune fille. C'est alors qu'il lâcha un petit "Oops" que la jeune fille lui assena une gifle dont il se souviendrait toute sa vie.

Ce matin je m’étais levée avec l’envie. Cette envie si particulière qui m’était caractéristique. J’avais cette boule au fond de mon ventre. Mes muscles frissonnaient rien que d’y penser. Je sortais tranquillement de mes draps mais avec une certaine excitation. Il était déjà tard. Enfin plutôt tard. Vers les… dix heures. Je ne voulais pas m’habiller. Je n’en avais pas besoin de toute façon. Je restai dans ma nuisette. Elle était courte et blanche. Le blanc la rendait un peu transparente. Je passais dans la salle de bain. Je devais me laver. Je n’aimais pas rester sale de toute ma nuit. Non pas que j’ai fait des choses dans mon lit non, non mais il faisait chaud dans ma chambre. J’ouvrais d’ailleurs la fenêtre avant de me débarrasser du tissu qui me couvrait. Léger, il se posait délicatement sur le sol. Gracieuse, j’entrai doucement dans la douche. L’eau s’écoula le long de mon corps. Elle était tiède penchant vers le froid. C’était vivifiant. Parfait pour mon envie.

Quelques minutes plus tard, je sortais de la salle de bain. J’avais revêtu une robe légère. Toute aussi légère que celle que j’avais utilisée pour dormir. D’ailleurs il m’arrivait d’utiliser celle-ci pour dormir aussi. J’ouvrais mon placard et en sortis les affaires nécessaires à mon envie. Elles étaient sous des draps blancs pour que l’on ne les remarque pas en ouvrant l’armoire. Je pris mon chevalet et une de mes toiles. Elle était blanche. Immaculée. Pour l’instant. Je les mettais en place. L’un sur l’autre. J’attrapai les tubes de couleur. Qu’allais-je peindre ? Je ne le savais pas mais je voulais peindre. J’avais une palette aussi. J’étais équipée. Je pris un peu de peinture rouge et la posais sur la palette. J’aimais le rouge. C’était la couleur de mes cheveux. On allait penser que j’avais tué quelqu’un si on entrait alors que j’avais commencé mon art. Ca y est je savais ce que j’allais peindre. Une rose. Une rose rouge. Mes doigts entrèrent timidement en contact avec la peinture. Je profitais de l’instant. Ils se teintèrent de rouge et je les faisais ensuite se promener sur la toile. C’était comme si mon corps bougeait tout seul. Que je ne le contrôlais plus. Je savais mon but mais le moyen d’y arriver était inconnu de mon esprit. Je mis plus de peinture sur la palette. J’ajoutais d’autres couleurs. Le manège s’accélérait. Mes mains faisaient des allers-retours entre la toile et les taches de peinture posaient sur le bout de bois. Je ne sais combien de temps s’écoulèrent. Je ne voyais pas le temps passé mais l’image prenait forme. J’avais les mains couvertes de couleurs et certaines de mes mèches de cheveux avaient servies de pinceau.

Je n’entendis pas la porte s’ouvrir mais je sentis une présence dans mon dos. Je me dis que c’était des idées mais pour en avoir le cœur net je me tournais. Oh surprise ! Je n’étais pas seule. Et ce n’était pas une Queen mais un garçon dans ma chambre. Je lâchais un « oh » de surprise d’ailleurs. Si c’était un pari stupide ce n’était pas drôle du tout. J’étais énervée. Mon visage le montrait clairement. J’approchai du garçon et le giflai. Il faut bien passer ses nerfs. Sa joue prit plusieurs couleurs en plus du rouge. Oui ma main était pleine de peinture. J’étais énervée. Je vous l’ai déjà dit je sais mais je le répète. Je remarquai ensuite son badge. Un Princess. Je soupirais. Encore un coup d’Ashley. Elle semblait s’amuser à mettre des Princess dans ma chambre en douce. Ce n’était pas le premier et ça ne serait pas le dernier mais lui il avait vu. Vu ce que je faisais. Il savait que je peignais. Il ne devait surtout rien dire. Je l’attrapai par le col, menaçante :

« Qu’est-ce que tu fais ici ? Un Princess dans les appartements de Queen ! Pire encore ! Dans MA chambre ! »

Ma voix était agressive et n’exprimais aucune compassion pour ce Princess qui c’était fait surement avoir par des étudiants ou des Queens. Il fallait vraiment qu’ils apprennent à se défendre seuls. Personne n’allait les défendre alors qu’est-ce qu’ils attendaient ? Mes yeux lançaient des éclairs. Je finis par le lâcher. Si c’était Ashley, elle ne l’avait surement pas laissé seul dans ma chambre. Je regardais autour de la porte et bingo ! Il y avait un sac qui ne m’appartenait pas. C’était donc bien elle qui l’avait mis là. Franchement… Elle m’énervait aussi. Je me dirigeais vers le sac et regardais ce qu’il y avait à l’intérieur. Des fringues féminines et du maquillage. Parfait. Je jetais un regard en coin à Mekya, puisqu’il s’agissait de lui. Comment je le savais ? Il était assez connu comme Princess. Pas mal de succès auprès des filles… Des étudiants aussi d’ailleurs. Je pris mon ton autoritaire et lui ordonnais :

« Va mettre cette tenue. Ca ne m’amuse pas tant que ça mais tu as vu des choses que tu n’aurais pas du. »

Je lui tendais une robe qui était dans le sac et il avait intérêt à la mettre s’il ne voulait pas finir en pièce.

La gifle de Mekya ne passa pas, après cette baffe, du rouge au blanc, comme une joue normale qui vient de recevoir une baffe. Elle passa, entre le rouge qu'on ne distinguait plus, par le bleu, avec quelques teintes de vert et de rose clair. Les cheveux de Mekya n'avait pas étaient touchés, et le premier réflexe après cette gifle fût de s'essuyer vulgairement, en tentant de faire disparaître cette tache. alors que la jeune fille s'approcha du sac que Mekya venait d'apercevoir, il finit enfin par réussir à arracher cette sale tache qui souillait sa joue, et par la même occasion sa peau douce que tout le monde aimait regarder, que tout le monde appréciait. La jeune fille venait de se fâcher contre Mekya parce qu'il était entré dans SA chambre. Si seulement il l'avait voulu ! Lui aurait préféré rester tranquille, en se baladant dans les couloirs, sans problèmes. Mais tenter une explication aurait très bien pût être pris pour un mensonge, et le Princess ne voulait pas risquer une seconde gifle. La rougeur qu'avait laissé la tache de peinture sèche qu'il avait arraché était déjà assez embêtante.
La fille ouvrit ensuite la bouche, et prit un ton autoritaire. Le genre de ton autoritaire qui font que toute les Queens ont un point en commun, comme je vous l'ait déjà dit. Vous savez, le genre de moment où l'on se dit qu'on ne peut pas refuser, sinon, ça va barder...La jeune fille n'hésita pas une seconde. Mekya ne connaissait pas son nom, mais, pourtant, il avait l'impression d'avoir déjà entendu parler d'elle.

« Va mettre cette tenue. Ca ne m’amuse pas tant que ça mais tu as vu des choses que tu n’aurais pas du. »

Ca y est, ça lui revenait ! Un garçon, un Princess, plus précisément, lui avait raconter qu'Ashley l'avait envoyé dans la chambre 405. Il était piégé comme un vulgaire rat, un rat tellement idiot qu'un chat avait réussi envoyer à la souricière. L'autre Princess avait, lui, réussit à s'en tirer sans embrouille. Mais il n'avait pas raconté à Mekya qu'il avait vu quelque chose que la jeune Queen cherchait à cacher... Mekya avait beau chercher, il ne trouvait absolument rien. Peut-être le fait qu'elle soit en sous-vêtement ? Non, ici, c'était bien trop commun d'avoir une relation avec un Princess. Et si c'était cela, la jeune Queen, dont le nom était alors revenu à Mekya, était vraiment idiote, et coincé. Il n'aurait rien à craindre, elle ne lui ferait rien d'embêtant. Mais, malheureusement, ce n'était peut-être pas à cela qu'elle faisait allusion.
Abigaël fit alors signe à Mekya de se lever et de s'approcher, et lui tendit une tenue d'étudiante faite d'une minijupe marron et d'un haut blanc, avec des boutons. Mekya prit la tenue dans les mains et se dirigea vers la salle de bain qui se trouvait sur sa gauche. Il connaissait assez bien les loco des Queens, pour y avoir croisé Ashley plusieurs fois. Il entra dans la salle de bain de style romaine, avec une baignoire dans un coin et une douche italienne. Une fois déshabillé, il ne lui restait plus que son caleçon, Abigaël lui lança des produits de maquillage et du coton. Pour qu'il se rembourre. Il comprit tout de suite, pas besoin d'explication. Il enfila donc le soutien gorge rouge clair et l'espèce de culotte en dentelle, puis prit du coton et le glissa sous le soutien-gorge. En regardant, Mekya eût une sorte de dégoût, car il ressemblait vraiment à une fille, sous cet accoutrement. Il prit ensuite la minijupe de couleur marron et l'enfilla, ses fines jambes non poilue ressortant parfaitement. Il enfila ensuite la chemisette, la laissant un tout petit peu ouverte, comme on le lui avait expliqué.
Puis, il prit le tube de rouge à lèvres et se maquilla, puis mit un petit peu de far-à-paupière. Une fois maquillé, il ressortit. Abigaël était toujours en chemisette, et elle eût un rire lorsqu'elle le vit dans cet accoutrement. Mekya ne sût quoi dire, mais elle, elle lâcha un "C'est parfait !". Elle s'approcha alors de Mekya et lui dit de s'asseoir sur le lit. Il s'exécuta, puis elle sortit des menottes et l'attacha.

Mekya, la peur aux lèvres, alors qu'Abigaël terminait de l'attacher, lui dit :

« Que... Qu'est-ce que tu comptes faire ? »

Elle eût un autre petit rire cristallin.

J’attendais. Pas calmement du tout. J’avais sorti mon appareil photo et l’avais posé sur mon lit. Vous voyez les appareils qui impriment la photo au moment où on la prend ? Et bien c’est ce que j’avais. Près à l’usage. J’avais aussi sorti des menottes. Elles étaient dans le sac d’Ashley avant, je ne possédais pas de menottes.

Il sortit enfin. J’eus un petit rire. Il était vraiment mignonne comme ça. Je lui ordonnais de s’assoir sur le lit. Il le fit. Je pris les menottes et l’attachai au lit. Les bras liés aux barreaux supérieurs. Il était effrayé et j’en souriais davantage. Quitte à faire quelque chose comme cela autant en profiter.

« Que... Qu'est-ce que tu comptes faire ? »

Je ris à nouveau. C’était une bonne question. Je ne savais pas exactement. J’improviserais. J’attrapai l’appareil et prit déjà une photo de lui ainsi. La photo sortit de l’appareil et je la regardais, satisfaite. Je retournais mon attention sur le jeune homme.

« Tu me connais n’est-ce pas ? Je peux passer les présentations, Mekya, la Princess la plus populaire. »

J’avais un sourire ironique. Je m’approchais de lui sensuellement. C’était naturel chez moi ! Non je plaisante. J’en rajoutais un peu. Je comptais bien prendre des photos compromettantes. Je glissais ma main le long de sa jambe jusqu’au bord de sa jupe puis sous sa jupe, le remontant un peu au passage. Mes doigts se promenaient sur sa peau, le pinçant par moment et prenant des photos de ses réactions. Les photos tombaient sur mes genoux. J’étais en effet assise les jambes pliées en deux. Je me mettais à quatre pattes et pris en photo son visage lorsque ma main entra en contact avec son sexe, bien qu’à travers son sous-vêtement. Non pas le sien en fait. Je laissais mes doigts découvrirent cette zone. Je n’étais pas gênée. J’étais d’humeur sadique maintenant. Il s’était trouvé au mauvais moment au mauvais endroit. C’était tout de même de sa faute. Il n’avait qu’à pas trainer dans les appartements des Queens. Je sentais que ça prenait de l’ampleur sous le bout de mes doigts et mon sourire se déplaçait dans le coin droit de mon visage. Je l’observais à travers l’objectif de mon appareil. Une vision réduite donc. Ca ne m’empêchait pas d’apprécier la vue je vous rassure. Son visage tout mignon sous ce maquillage. Je n’aimais pas mettre du maquillage personnellement mais ça lui allait bien.

Je retirais ma main et enlevais l’appareil de mon œil. L’appareil avait d’ailleurs prit des couleurs, du à la peinture évidemment. Je me levais du lit avec nonchalance. Les photos glissaient de mes genoux sur le drap. J’allais dans la salle de bain. Je me rinçais les mains et la peinture coulant dans le trou de l’évier me donna une idée. Je ressortis et attrapai ma palette. je retournais dans la salle de bain et la nettoyais. Les couleurs colorièrent encore le lavabo. Lorsqu’elle fut propre et sèche, je revins sans u regard pour lui. J’attrapai mes tubes et disposai une petite noisette de peinture de chaque couleur sur le morceau de bois.

Mon petit préparatif finit, je revins vers mon prisonnier. J’ouvrais sa chemise, la déchirant pour la lui ôter. Je ne comptais pas lui enlever les menottes pas tout de suite du moins. Je regardais le soutien-gorge embêtée. Ca n’allait pas ce déchiré aussi facilement qu’une chemise. Je fouillai dans un sac à moi dans lequel je mettais de tout et de rien et y trouvai un petit canif. Je l’ouvris et retournais près de Mekya, m’asseyant sur lui, en fait. Je posais le couteau sur son cou en souriant :

« A ta place je ne remuerais pas trop ~ »

Je le fis glisser lentement jusqu’à son épaule. Je ne le coupais pas. Je faisais entrer sa peau en contact avec le froid du métal du plat de la lame. J’étais arrivée à hauteur des bretelles du soutif. Cette même lame glissa sous la bretelle et d’un geste vif je la coupais. Le couteau tournait vers le vide, cela va sans dire. Je ne voulais pas le blesser ni même me blesser. Passant par son torse je réitérais l’opération de l’autre coté. Je fermai enfin le canif. Qu’est-ce que je m’amusais ! C’était fou. J’avais pris un air de psychopathe qui rendait le jeu encore plus drôle. Ce n’est pas dur de prendre un air de psychopathe dans ces moments vous savez. Je glissais ma main libre dans son dos et d’un geste habile le libérais de la dernière attache. Je l’enlevais sensuellement et laissais glisser sur le sol avec la chemisette. Je reculai, pris quelques photos et trempai le bout de d’un doigt dans la peinture. Rouge. Je les déposai ensuite sur son menton descendant lentement le long de son cou en un trait bien droit jusqu’au haut de son torse.

« Profites de cette expérience. Sens-tu bien la texture de cette peinture ? En voici une autre, sens la différence »

J’étais vraiment dans mon délire. Je trempai un autre doigt dans la peinture verte et lui continuais le trait. Cette peinture était plus rugueuse, l’étaler était plus difficile, il fallait en général mieux la diluer dans un peu d’eau mais je ne faisais pas un tableau. J’en profitais pour lui faire découvrir quelque chose de nouveau.

Mekya ne savait absolument pas ce que voulait faire Abigaël Tresor. Elle s'approcha tranquillement, sensuellement, plus précisément. Elle le regarda et commença à passer sa main sous la jupe que portait notre Princess. Elle caressa le sexe de Mekya tout en prennant des photos, par moment. Par fois, elle appuyait plus fort, où ralentissait ses caresses. Il poussait de temps à autres un ou deux petits cris, alors qu'elle prenait des photos. Il essayait de se retenir, pour ne pas lui permettre d'avoir des photos encore plus gênantes...

« Tu me connais n’est-ce pas ? Je peux passer les présentations, Mekya, la Princess la plus populaire. »

Elle le connaissait. Au moins, il était fixé. Elle lui lançait par moment des regards assez ironique, pour le mettre mal à l'aise. Il ne savait pas quoi faire, mais ce qu'il était sûr, c'est que son malheur n'était pas terminé, loin de là. Il tentait par moment de se dégager de l'étreinte de la jeune fille, mais elle l'en empêchait. Il était complètement immobilisé et elle continuait de prendre ses photos, toujours en rigolant. Le maquillage que Mekya portait allait parfaitement avec sa jupe et sa chemise. L'appareil était désormais de toutes les couleures, sûrement dû au fait que les mains d'Abigaël étaient pleines de peintures. Abigaël partit on ne sait où, et ne revint qu'une ou deux minutes plus tard, palette de peinture à la main. Elle déchira la chemise, prenant une autre photo. Une fois la chemise tombée sur le lit, Abigaël regarda le soutien-gorge du Princess embêtée. Après quelques secondes de réflexion, elle prit le parti de sortir un petit couteau suisse et de le poser contre le cou de Mekya.

« A ta place, je ne remuerais pas trop - »

Allez, une réflexion de plus pour mettre mal à l'aise. Décidément, cette fille était maligne. Elle savait mentir et manipuler tout en s'amusant. Pas bête. Mais Mekya ne comptait pas se laissait faire comme cela. Il y a une chose qu'aucune Queen n'y aucun Etudiant ne savait ; les Princess avaient des renseignements sur presque tout le monde, fournis par la production. Alors, il connaissait à peu près le passé de certaines Queens. Malheureusement, pas celui d'Abigaël. Si, il savait qu'elle faisait de la peinture, et qu'elle ne voulait surtout pas être renvoyée chez elle, de peur de devoir arrêté la peinture, en déduit Mekya. Il profita donc de cela pour lancer une petite pique à la jeune fille. Selon lui, oeil pour oeil, dent pour dent.

« Tu sais, tu n'a pas le droit de faire de mal à un Princess... Nous sommes sous la protection de la production. Et, j'imagine que... Tu ne voudrais pas être renvoyée chez toi ! Tu devrais arrêter la peinture... »

Il eût un sourire suave, le genre de sourire qu'on pourrait appeler « vengeance ». Elle fit mine de ne pas entendre. Ce n'était pas grave, le message avait été reçu, Mekya le savait. Cela se lisait dans ses pupilles. Qui, au passage, étaient magnifiques. En même temps, elle fit lentement glisser la lame du couteau sur l'épaule de Mekya. En fait, elle n'avait peut-être pas entendue du tout. En effet, sans appuyer, elle faisait comprendre au Princess qu'elle le dominait complètement, qu'à l'heure actuelle, il était siens et rien d'autre. Qu'il devrait satisfaire tout ses désirs. Elle coupa l'une des bretelles, puis réitéra l'opération de l'autre côté, dans une symétrie presque parfaite. Elle trempa ensuite l'un de ses doigts dans la peinture. De la peinture rouge. Elle passa son doigt sur le torse nu de Mekya, de haut en bas, s'arrêtant à l'endroit où sa jupe brune couvrait son pénis encore en éréction. En se répétant plusieurs fois qu'il n'avait pas besoin de bander, qu'il avait été dans cette position déjà plusieurs fois, il réussit à enfin calmer ses ardeurs.

« Profites de cette expérience. Sens-tu bien la texture de cette peinture ? En voici une autre, sens la différence »

Elle passa ensuite sa main dans une peinture d'une autre couleur, verte, cette fois-ci. L'idée de la peinture était pas mal, selon elle. Mais cela énervait vraiment Mekya. Il voulait qu'elle arrête de suite, qu'elle le laisse. Oui, il avait toujours trouvé que la peinture était un loisir très créatif, beau, que cela évéillait les moeurs. Cela lui était même plusieurs fois arrivé de se sentir transporter en regardant un tableau, mais, là, ce n'était pas ce qu'il voulait. Qu'elle le maquille, qu'elle lui fasse du mal, en le soumettant, en le violant, en le déguisant, soit, mais qu'elle le déguise en indien, non. Il ne voulait pas et n'acceptait pas non plus. Il voulait qu'elle le laisse. Alors, il se dégagea, et lui dit, sur un ton neutre ;

« J'accepte de faire ce que tu veux, d'être ton jouet, mais pas que tu me tranforme en indien. Je suis un Princess, ok. Mais je ne suis pas là pour que tu me transformes en l'un de tes tableaux... »

Puis, Mekya lui demanda d'arrêter, que peut-être un jour, où il serait de bonne humeur, il accepterai. Cela déclencha un fou-rire chez la jeune fille, et, en se moquant de lui, elle lui dit que ce n'était pas à lui de décider. Mais, elle accepta tout de même d'arrêter de lui peindre sur le corps. Elle lui dit par contre qu'elle n'hésiterai pas à recommencer. Mekya la remercia, même s'il s'avait que sa « punition » n'était pas terminée. En effet, la Queen, apparemment un petit peu irrité que la passion de Mekya ne soit pas la peinture, entra dans la salle de bain pour chercher on ne sait quoi. Elle revint ensuite avec le sac de vêtement... Elle fit la moue, ne sachant quoi faire. Mekya tenta de se dégager, mais il n'y arriva pas. Abigaël revint alors vers lui et commença à le titiller un petit peu, l'obligeant à s'allonger sur le lit. Mekya n'arrivait pas à se dégager, et se retrouva à la merci d'Abigaël. Elle rit, et repartit dans ses pensées, faisant toujours la moue.

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