Le Monde tourne, encore et toujours, et ce, pour le restant de nos jours. Mais heureusement que, dans notre vie, il nous arrive à tous des évènements qui peuvent nous changer. Si bien que chaque jour est une nouvelle épreuve, et chaque lendemain un nouveau ailleurs. Mekya ne pensait pas que sa vie à la Princess Academy serait si mouvementée. Rien qu'à son arrivée, il avait dû revêtir un costume de fille pour que ses camarades ne soient pas ennuyés par la vie dans une école pour garçon.

Mais tous savait que, derrière le mur, il y avait une partie de l'école réservée aux filles. L'envie d'y aller était plus que tentante. Alors, Mekya chercha pendant une heure le moyen de passer là-derrière. Au final, il grimpa par dessus le mur et atterrit de l'autre côté, dans une fontaine. Le "plouf" que fit Mekya en atterrissant fut plus que pitoyable, et il ressortit de la fontaine trempé, mouillé, énervé. Cependant, il était bien content de pouvoir visiter ce nouveau lieu.

Il partit alors vers la droite, poussa une de ces portes à battants qui sont communes à toutes les Académie. Mais, Mekya avait oublié un détail. Les caméras. Déjà qu'il avait honte d'être ce que tout le monde appelait une princesse, les gens verraient qu'il avait osé s'infiltrer dans le quartier des filles !

Puis, il monta les escaliers, pour enfin arriver devant un couloir : quartier des Queen. Selon les vagues souvenir qu'avait Mekya, les Queen étaient des filles qui avaient tout pour elles. Elles étaient, pour la plupart, sadiques et méchantes et aimait avoir tout les droits sur les autres.

Soudain, il vit un haut en train de s'envoler. C'était un haut de fille. Alors, il courut pour le rattraper. Maintenant qu'il l'avait dans les mains, il fallait le ramener à sa propriétaire.
Puis, d'un seul coup, des bruits de pas se firent sentir dans les couloirs... Mekya osa une question :

"Qui est-ce ?!". Mais la personne continuait d'avancer. Mekya n'aurait jamais pût prévoir ce qui allait lui arriver.

La jeune fille était arrivée avec un air énervé. La plupart des gens qui voient une personne arriver comme ça sentent que ça va chauffer. Cependant, il ne servait à rien de s'énerver pour autant. Etant donné que la fille en question avait l'air d'être nouvelle, Mekya ne sentait aucun danger. La plupart des filles qui sont à la Princess Academy savent qui est Mekya. Si l'une d'elle l'avait vu, il serait déjà en train de faire le french-cancan ou autre idiotie de ce genre. Donc, elle ne devait pas savoir qui il était. A moins qu'elle ai déjà entendu parler des Princess ? Et de leur badge ? Car le badge de Mekya était visible. Il représentait une jeune fille portant une robe de couleur dorée. La bordure du badge, elle, était fine et noire.

Mais la jeune fille s'approcha de Mekya. Il ne pensait pas qu'elle avait autant de témérité. Le parfum de danger flottait toujours dans les narines de Mekya. A vrai dire, il les embaumées. Il ne sentait plus que cela. Puis, la jeune fille était à dix mètres de lui. Cinq mètres. Trois mètres. D'un pas décidé, elle s'approcha de lui et le souleva par le col, avec force. Puis, elle arracha de ses mains le haut, sans qu'il n'est le temps de rien ajouter.

Puis, elle le jeta à terre, le regardant d'un air méprisant. Soudain, elle dit :

« Tu te prends pour qui pour prendre les affaires des autres ! Surtout que tu n’es pas une femme ! Que fais-tu ici ? »

Mekya réfléchit à toute vitesse. Lui dire qu'il était une Princess ? Cela n'expliquait rien du tout, et cela signerait probablement son arrêt de mort. Quoique, elle verrait bientôt le badge, et lui demanderait ce qu'il signifiait. Si il ne répondait pas à ce moment là, elle demanderait à d'autre personne, et il serait très vite mal fichu... Alors, il décida de n'avouer qu'une moitié de la vérité :

« Je... Je sui... J... J... Je suis Mek... » Puis, prit d'un élan de courage, il se leva d'un bond et regarda la jeune fille droit dans les yeux :

« Je suis Mekya Neathun, Princess, et fier de l'être ! » Même s'il ne savait pas comment la jeune fille réagirait, il demanda, perplexe :

« Et toi, qui es-tu ? »

Un silence s’installa. Le jeune homme devait réfléchir à sa réponse et elle se permit de le détailler. Ses cheveux blonds étaient vraiment en bataille. Un petit coup de brosse ne serait pas de trop. Bref, ses yeux étaient violets foncés et me rappelait la couleur étrange que possédaient les miens.

Coupant mon observation que j’avais exécuté en gardant mon regard noir, il bredouilla quelque chose d’incompréhensible avant de parler normalement et de se lever. Elle vit qu’il faisait à peu près ma taille, une taille moyenne en fait.

« Je suis Mekya Neathun, Princess, et fier de l'être ! »
« Et toi, qui es-tu ? »

Une Princess ? J’avais vaguement entendu parler de ça. Ce sont des élèves masculins qui se déguisent en femme pour le plaisir des autres, si ma mémoire ne me joue pas de tour. En tout cas, rien de quoi être fier mais bon, chacun son opinion. Tiens, il me demande qui je suis, en me disant toi ! Mais ce garçon a vraiment du courage. Enfin dans ma grande générosité, je répondis à sa question :

« Je suis Abigaël Tresor et je ne me souviens pas t’avoir autorisé à me tutoyer ! »

Je le regardais avec un regard un peu moins noir que précédemment. Ce voleur de vêtement ne semblait pas très à l’aise et cela se voyait si fort sur son visage que s’en était presque comique. Soudain, une petite idée germa dans mon esprit. Si j’avais à peu près compris les catégories de l’école, je suis toute puissante en tant que Queen et lui doit faire tout ce que je lui disais. De plus, il se pouvait qu’il prit ce vêtement perdu par le marin pour pouvoir se déguiser. Il avait l’air si fier d’être une Princess. Un sourire en coin commença à se dessiner sur mes lèvres. Vouloir voler mes habits ! Il allait payer. Je ne lui signalai pas tout de suite ma position même s’il devait s’en douter étant donné le lieu où il se trouvait. Je le regardais et dit :

« Mekya, si tu es si fier d’être un Princess, le fait que je te prête des vêtements de rechange ne te dérange pas ? Je ne peux quand même pas te laisser tout mouillé. Ce ne serait pas…respectable. »

J’avais choisi ce dernier mot exprès. Une Princess ne devait pas vraiment être respecté donc sa réaction me prouverait s’il est si fier d’en être une, enfin un. Je n’aimais pas forcément ridiculiser les gens mais je n’allais que me jouer de lui.

« Qu’aimerais-tu vêtir alors ? »

Jamais. Jamais Mekya n'aurait dû répondre ainsi à cette fille. Cependant, le cœur a sa façon d'être, et il arrive que l'individu qui le possède ne sache même pas se qu'il fait. Puis, après une dizaine de seconde de réaction, Mekya comprit : il venait de donner l'opportunité à cette fille de le ridiculiser !

« Je suis Abigaël Tresor et je ne me souviens pas t’avoir autorisé à me tutoyer ! » Cette phrase était passée comme une flèche dans le torse de Mekya. La jeune fille avait l'air sûr d'elle, contrairement au jeune homme. Ne pas la tutoyer. En plus, il lui avait dit qu'il était fier. Hors, quiconque le connaissait un temps soit peu savait que ce n'était que baliverne.

Soudain, comme si la jeune fille lisait dans les pensées, elle lui sortit la phrase suivante :
« Mekya, si tu es si fier d’être un Princess, le fait que je te prête des vêtements de rechange ne te dérange pas ? Je ne peux quand même pas te laisser tout mouillé. Ce ne serait pas… respectable. » Respectable. Décidément, cette fille avait un certain talent pour choisir ses mots. Alors, Mekya ne réagit pas. Ou plus, disons. En effet, tout mouillé, c'était gênant. Ce qui l'était plus encore, c'était le fait d'être à la merci d'une fille comme elle. Mekya n'avait pas d'autre choix que d'accepter la proposition, s'il ne voulait pas que cette miss lui pourrisse la vie jusqu'à la fin de leur scolarité.

« Qu’aimerais-tu vêtir alors ? » En plus elle était impatiente. Elle n'avait même pas laissé le temps de répondre à Mekya. Mais c'était aussi un signe précis : tu n'as pas le choix. C'est ce que cette fille entendait, en prononçant cela. Si Mekya réfléchissait, elle était soit une Queen, soit une esclave. Mais vu sa tenue et ses manières, elle faisait beaucoup plus penser à une Queen.

« Et où comptes-tu me les faire faire, tes essayages ? »

« Et où comptes-tu me les faire faire, tes essayages ? »

Il avait vraiment l’habitude d’être une Princess. Cela devait faire un bout de temps qu’il était dans l’école. Enfin, tous mes vêtements étant dans ma chambre, je n’avais pas beaucoup de choix pour ma réponse.

« Hé bien dans ma chambre, sauf si tu as une autre idée ? »

Je n’attendais pas de réponse de sa part et je me dirigeai décidée vers le couloir qui menait à mon appartement. Je n’avais pas de doute sur le fait qu’il me suivrait mais je me retournais quand même de temps en temps pour vérifier.

Une fois arrivés, je vis que le marin était parti sans demander son reste. Ce n’était pas plus mal. Bref, revenons à ma princesse, je le fit entrer dans mon appartement et refermai la porte derrière lui. Il ne faudrait pas que l’on me prise de ma vengeance envers ce voleur. Mes valises étaient posées dans un coin de l’immense pièce. Mon appartement ressemblait à un loft. C’en était un en réalité. Une seule et grande salle. Un lit trônait en son centre et les meubles aux alentours passaient presque, je dis bien presque inaperçu, si leur design n’était pas aussi excentriques. En effet, leurs formes n’étaient pas commune même si je me doutais que c’étais probablement une surprise de mon père puisque dans le papier que j’avais lu sur les chambres, il disait que l’on pouvait les décorer comme nous le désirions. Les murs blancs prouvaient que je n’avais pas rêvé.

Je ne m’attardais pas plus longtemps sur ces détails, oui pour moi se sont des détails et reconcentrai mon attention sur Mekya. Mon petit sourire en coin s’étirait. Je devais vraiment avoir l’air d’une sadique. Encore plus drôle, j’aillais lui laisser choisir involontairement ses misères ! J’étais vraiment sadiques des fois. Il l'avait mérité ! Essayer de me voler mon haut préféré était impardonnable.

« Bon, qu’est-ce que tu as envie de mettre ? Je te laisse le choix, ouvre les valises et sers toi ! »

Quel honneur je lui donnais ! Le laisser fouiller dans mes habits. Je l’observais attentivement. Ces réactions m’amusaient beaucoup.

Tout s'était passé en temps record. Abigaël l'avait enfermé dans une prison non "physique".

« Hé bien dans ma chambre, sauf si tu as une autre idée ? »

Mekya n'avait d'autre choix que de suivre la demoiselle, et elle pouvait se délecter tranquillement de ses misères. Bref, l'idée était bonne. Mekya aurait surement rit, s'il n'avait pas été le dindon de la farce. Abigaël partait. Elle empruntait un couloir à droite, puis à gauche, etc. Mekya la suivait, sans bruit. Plusieurs fois, elle se retourna, vérifiant que son jouet était encore présent. Quelle idée ! Croyait-elle vraiment que son statut dans cette école lui permettait de fuir ? Mekya ne lâcha, quant à lui, pas un mot de tout leur mignon voyage dans les couloirs des Queens. Les pas de Mekya et d'Abigaël devaient résonner dans les couloirs, car plusieurs filles ouvrirent leur porte pour regarder ce qu'il se passait. Certaines rigolaient, d'autres sifflaient. Leur cheminement ne s'éternisa pas. Abigaël s'arrêta juste devant sa porte et sortit une clé de sa poche et ouvrit la porte. Elle poussa Mekya à l'intérieur, et lui dit :

« Bon, qu’est-ce que tu as envie de mettre ? Je te laisse le choix, ouvre les valises et sers toi ! » Mekya ne répondit rien, une fois de plus. Toutes les valises étaient posées sur le lit. Le regard livide, Mekya s'approcha des valises. Il ouvrit la première qu'il trouva et en sortit alors la première chose qu'il trouva. C'était un deux pièces. Un swimsuit, plus exactement. Quand Mekya regarda ce qu'il venait de sortir, il eut comme un sentiment de dégout.

*Je ne vais tout de même pas mettre ça !?*
Alors, il regarda Abigaël, implorant, comme une petite brebis égarée, et lui dit :

« Je peux changer, s'il vous plaît, ma Reine ? » Eh oui. Même si Mekya est une Princess, certains habits l'horrifie... Et ce swimsuit, était plus que navrant, pour un garçon. C'était une sorte de soutien-gorge, et pour le "bas", c'était un string.

Mekya, attendant la réponse, dit à haute voix, même si c'était plus une parole pour lui-même : « Elle n'a qu'à me maquiller tant qu'elle y est, cette malade... » Mekya ne sait pas se taire... Cela risque de mal se passer pour lui...

Mekya, pour ma plus grande surprise, sortit un maillot deux pièces de ma valise. Il aimait peut-être vraiment ça finalement. De plus, même moi je n’avais pas osé le mettre à cause du bas. Un string très voire trop string justement. Il ne tenait que par des fines ficelles et même à l’avant j’avais peur qu’on ne me voit. Le haut ne cachait pas grand-chose non plus. Merci maman ! C’est elle qui me l’avait offert. Le regard implorant de ma princesse était adorable, à brisé le cœur…Dommage qu’il ait essayé de me voler.

« Je peux changer, s'il vous plaît, ma Reine ? »

Jolie technique ! Mais ça ne marche pas avec moi, mon sourire de sadique s’agrandit. Je fit un signe de tête qui a sa mine décomposée, se comprend très bien. Il reprit ensuite la parole, mais surement pour lui-même. Pas de chance, j’avais entendu. Et cela ne me plut pas du tout :

« Elle n'a qu'à me maquiller tant qu'elle y est, cette malade... »

« Plait-il ? Tu veux être maquillé aussi ! Et par une malade ! Et bien, je vais de surprise en surprise avec toi ! »

Que c’était bon d’être méchante des fois ! Il ne fallait certes pas en abuser mais ce garçon était plein d’imagination. Je le fis donc passer dans la salle de bain. Il y avait tout de même une seconde pièce dans mon loft. Je lui ordonnai de s’habiller et je fermai la porte. Nan, je ne regarde pas. Je suis encore une pure jeune femme et je n’avais aucune envie de le voir se changer devant moi. Même si une fois en tenue, on verrait presque tout.

Le temps qu’il se change, je partais chercher une serviette pour le cacher. Je ne voulais voir que le résultat final, c'est-à-dire avec le maquillage. Je pris donc aussi ma trousse de maquillage.

Finalement, il sortit et je lui lançais la serviette en disant :

« Cache-toi ! Je regarderai à la fin ! »

Je m’approchai en tenant la trousse et d’un signe de main lui disait de s’assoir. Que c’était amusant ! Je le dirige au doigt et à l’œil ! Ce coté me plaisait bien plus que le coté sadique en réalité. Donner des ordres, ça me plaisait vraiment.

Bref, je me penchai vers lui avec un fond de teint dans la main. Problème : je ne me rendais pas compte que plier en deux devant lui, il avait une vue plongeante sur ma poitrine.

« Plait-il ? Tu veux être maquillé aussi ! Et par une malade ! Et bien, je vais de surprise en surprise avec toi ! » Après cette phrase, Abigaël attrapa Mekya par la main et le guida jusqu'à la salle de bain. Elle l'y fit rentrer, le swimsuit dans les mains. Puis, elle referma la porte de la salle de bain. Mekya jeta un coup d'œil pour voir où est-ce qu'il était tombé. Il était arrivé bien bas, et son malheur n'était pas finit. La salle de bain était grande et luxueuse, comparée aux douches collectives des garçons... Un miroir occupait la place centrale sur le mur face auquel se trouvait Mekya. Alors, il se regarda pendant une seconde dans le miroir. Puis, il commença à se défaire. D'abord, sa veste, puis sont pantalon ses chaussettes, bref, il quitta tout. Puis, il enfila le haut. La première fois qu'il avait dû mettre un sous-vêtements, il avait vraiment bataillé. Puis, il avait réussi à joindre les deux lanières. Cette fois-ci, ce ne fût guère compliqué. Il mit la première partie du soutien gorge, passa ses bras derrière lui et le referma. Il entendit le clips qui signifiait que le soutien gorge était mis.

Ensuite, Mekya attrapa le string qu'il avait posé sur le rebord d'un lavabo, et l'enfila. Cela ne lui prit que très peu de temps. Il ouvrit la porte, et à sa surprise, il reçut une serviette dans les bras.

« Cache-toi ! Je regarderai à la fin ! » Mekya rattrapa la serviette, se la mit sur le dos, de sorte à ce qu'elle cache tout son corps. Puis, Abigaël lui fit signe de s'asseoir. Elle tenait une trousse dans ses mains, et en sortit du fond de teint. Elle commença à badigeonner de fond de teint le visage de Mekya, mais, au moment où il baissait la tête, il aperçut la poitrine d'Abigaël. Le jeune homme, qui n'avait pas eut de contact avec une femme depuis son arrivée, ne pût s'empêcher. Son sexe se raidit, et il passa sur le côté du string. Malgré le fait que la serviette soit là, le sexe de Mekya effleura quand même la cuisse d'Abigaël à plusieurs reprises. Quelle réaction la jeune fille aurait-elle quand elle s'apercevrait que Mekya avait vu ses seins ? Et pire, quand elle verrait qu'il bandait ?

Mekya avait explosé de rire après ma question, ce qui d’ailleurs était assez frustrant. Mais ce rire était surement nerveux. Il devait être encore plus mal à l’aise que moi mais il répondit :

« De voir ta poitrine, cela ne me plaît pas particulièrement. Mais avoue que tu sais que tu es plutôt bien réussie, et que de mon côté, je n'ai pas eu de contact avec une fille depuis mon arrivée ici. »

Ca fait toujours plaisir d’entendre que l’on est « bien réussie ». Cet réponse ne me vexait pas et me convenait en réalité même si je ne le montrais nullement. Il ne fallait surtout pas lui faire plaisir ! C’était le but du jeu même si je n’appréciais pas vraiment les règles qui s’étaient installées toutes seules. Soudain ma princesse me coupa de mes pensées en se dirigeant vers la salle de bain.

Je fus prise de vitesse et pour ma plus grande horreur, il ferma la porte à clé ! C’en était trop là ! Il essayait de me piquer mes vêtements et maintenant il s’appropriait ma salle de bain ! Il allait voir de quel bois je me chauffe. D’un coup de pied, je défonçais la porte mais elle semblait solide parce qu’elle ne tomba pas. Un peu enfoncée au niveau de mon pied mais c’était tout. Enfin, la porte ne m’intéressais pas le moins du monde. Mekya s’était rhabillé et je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir pour ça. Il avait revêtit son pantalon et otait le bikini. Il se trouvait donc torse nu dans ma salle de bain. Si je n’étais pas furax, j'aurai surement ressenti une certaine gêne.

Comme s’il n’avait pas eut sa dose de problème, il essayait de me pousser. C’était pitoyable… Ma force étant supérieure à la sienne, il finit vite dans la baignoire. Sauf que je n’avais pas prévu qu’il m’attrape la main et m’entraine de tout son poids avec lui dans l’agréable lieu de relaxation. Et ce n’était pas fini ! En se débattant, il ouvrit l’eau qui tombait glaciale sur mon dos. Je me figeai à cette sensation cruelle. Je levai ma main avec nervosité, la serrai en poing et m’apprêtai à le coller dans la figure de Mekya qui dans la position présente ne pouvait visiblement pas bouger. Il ferma les yeux prêt à recevoir sa sentence mais je me souvins de sa faiblesse pour me pousser hors de la salle de bain et me contenta, si je puis dire ainsi, d’un claque monumentale sur la joue. Le bruit résonnait dans la pièce puis un silence s’installa, brisé uniquement par le bruit de l’eau coulant sur nos corps. Je relevai ma main mais non pas pour le gifler comme il le crut un instant, simplement pour couper l’eau gelée qui continuait inlassablement de couler.

Sa joue était toujours rouge et il avait posé sa main dessus. Il aurait peut-être un bleu finalement étant donné la force que j’avais mis dedans. Enfin, au moins je m’étais calmée et pouvais m’exprimer normalement :

« Tu aimes être mouillé ou quoi ? Moi je n’aime pas… *je retirai sa main de sa joue doucement et observai avec attention la rougeur* Désolé…J’y suis peut-être allée un peu fort ! Ca va ? »

J’étais vraiment plus sereine et commençais à m’inquiéter pour lui. Je me retirai doucement et gracieusement de la baignoire et allai chercher deux serviettes un peu plus loin dans la salle de bain. Je revins vite et remarqua qu’il n’avait pas bougé. Je l’attrapai par le bras et lui posa une serviette sur la tête en disant :

« Tiens, c’est la dernière que je te prêtes ! »

Je souriais maintenant. Ce garçon m'amusait à nouveau et me demandai comment il allait réagir, verbalment bien sur, à ce qui venait de se produire.

Après que mademoiselle Abigaël Tresor ait prit une bonne douche froide, ce qui ne l'enchanta guère, elle regarda Mekya dans le blanc des yeux. Enfin. Ceci n'est considéré que comme une expression, étant donné qu'il avait déjà fermer les yeux, attendant sa sentence. Mais la volée de coup qu'attendait le Princess ne s'abattit pas. En vérité, il reçu juste une claque mémorable, dans la joue gauche. Cette dernière dût surement devenir rouge, car juste après, Abigaël regarda sa joue et releva sa main. Mekya crut un instant que cette fille allait lui administrer une autre claque. Mais Mekya en avait marre d'être le mec que même une fille pouvait taper... Alors, cette foi-ci, il resta les yeux ouvert. Mais Abigaël, pour la grande surprise de Mekya, ferma l'arrivée d'eau. Mekya, réalisant sa douleur, mit sa main sur sa joue. Puis, au bout de quelque seconde, la douleur se calma. C'est alors qu'Abigaël lui demanda :

« Tu aimes être mouillé ou quoi ? Moi je n’aime pas… Désolé…J’y suis peut-être allée un peu fort ! Ca va ? »

Mekya ne réagit plus. Il pensait, juste. Il trouvait cette fille, Abigaël, extrêmement bizarre. Ce n'était pas méchant, évidemment. Mais Mekya était un peu chamboulé par ce qu'il venait de se passer. En une minute, elle avait complètement changée de comportement. Elle lui avait d'abord administrée une baffe, et maintenant, elle était presque gentille avec lui. Puis, elle se leva, gracieusement, il faut l'avouer. Elle sortit de la baignoire, et partit au fond de la salle de bain. Elle ouvrit un placard et en sortit deux serviettes.

Ensuite, elle revint vers Mekya. Ce dernier n'avait pas encore réagi. Il cherchait sûrement ce qu'il se passait. Pourquoi ce changement d'attitude ? Il paraissait si involontaire... Peut-être était-il factice ? Mais finalement, il décida de lui faire confiance. Elle le prit par le bras et lui donna la serviette, en la posant sur sa tête.

« Tiens, c’est la dernière que je te prêtes ! » De nouveau, la jeune fille souriait.

Alors, Mekya sortit de la baignoire, et commença à passer la serviette sur tout son corps, histoire de tenter de faire sécher son pantalon. Puis, il regarda Abigaël, elle-même entrain de se sécher. Quand cette fille ne le faisait pas souffrir, elle était plutôt jolie. Puis, il pensa à répondre à la question qu'elle lui avait posée :

« En fait, je n'aime pas spécialement être mouillé, non... Mais aujourd'hui, disons que ce n'est pas mon jour de chance. Sinon, ta baffe m'a fait bien mal... Mais ça va, la douleur est passée. »

Puis, il tenta de calmer les choses en disant :

« Pourquoi m'as tu fais tout ça ? Et sans le vouloir, il continua... Tu es vraiment jolie. » Et il rougit. En effet, cette fille devait être vraiment gentille, quand elle n'essayait pas de le faire souffrir... Mais ce que Mekya ne comprenait pas, c'était pourquoi ? Pourquoi lui avoir fait subir cela ? Il voulait juste savoir... Avant d'en savoir plus sur... cette fille.

Je me séchais et Mekya aussi. Ce qui était normal étant donné la douche froide, au sens propre, que nous venions de nous prendre. Il me regardait en même temps mais vu mon changement de comportement je pouvais comprendre. J’étais comme ça. Puis sa langue se délia finalement :

« En fait, je n'aime pas spécialement être mouillé, non... Mais aujourd'hui, disons que ce n'est pas mon jour de chance. Sinon, ta baffe m'a fait bien mal... Mais ça va, la douleur est passée. »

J’étais soulagée mais n’eus pas le temps de dire quoique ce soit qu’il reprit la parole :

« Pourquoi m'as tu fais tout ça ? Tu es vraiment jolie. »

Encore une fois il disait cela mais cette fois ci il rougit et le ton était clairement différent. J’en rougissais aussi d’ailleurs et essayais de reprendre contenance en répondant :

« Ha...Merci. Contente que la douleur soit passée. Bref, j’ai fait tout ça parce que de te voir essayais de voler un de mes vêtements m’a fortement énervée ! »

Je fus surprise par sa réponse. Il ne voulait pas me voler, il venait juste de le trouver sur le sol. Une vague de honte et de stupidité m’envahit. Je l’avais accusé sans même lui en parler et je m’étais trompée. Confuse, je m’excusais sincèrement et, pour me faire pardonner, lui proposai :

« Qu’est-ce que je peux faire pour m’excuser convenablement ? »

Je devais vraiment être embarrassée pour demander quelque chose de ce genre. Il allait me donner, presque, un ordre et je comptais le faire ! J’avais surement de la fièvre ou un rhume à cause de l’eau froide… Nan je voulais juste m’excuser convenablement auprès de ma Princess. Dans mon intense réflexion, je remarquais que sa joue avait gardé sa couleur rouge. Peut-être avait-il encore mal finalement… Me souvenant que celle de ma mère m’avait gonflé un peu la joue, je lui dis de ne pas bouger et partit en courant, assez doucement en fait à cause mes habits collants, vers le minibar installé dans ma chambre. Quoi de plus normal ? J’en avais toujours eu un dans ma chambre !

Bref, une fois arrivé, je pris quelques glaçons et revenue dans la salle de bain, les posais sur la joue de Mekya dans un gant de toilette.

« Tiens au cas où ! Je ne voudrais pas que ça gonfle … Et ma proposition tient toujours ! Tu as réfléchi ? »

Je le regardais en me demandant qu’est-ce qu’il pouvait bien penser en ce moment. Je détaillais son visage fin et ses beaux yeux violets. Il était plutôt mignon, il fallait avouer.

« Heu... Ce ne serait pas convenable de te faire subir quelque chose. Et même si tu tiens à t'excuser, sache que je ne t'en veux pas... Et que je ne te demanderais rien. »

Mekya mit quelques secondes avant de répondre à ma proposition. Et je dois dire que je fus surprise qu’il ne demande rien. Enfin cela ne m’aidait pas à m’excuser… Il m’observait pendant que je fouillais ma tête pour trouver un moyen de me faire pardonner. Son regard me rendais nerveuse, chose qui m’arrivait rarement. Je ne compris pas vraiment ce qu’il se passait ensuite. Mekya s’approchait et me regardait dans les yeux maintenant. Je me sentais petite face à lui s’il ne me déplaçait que de quelques centimètres. Sans que je ne m’en rende compte, il m’embrassa. Sur le coin inférieur de la lèvre, certes, mais il m’embrassa. Pour la première fois, quelqu’un posait ses lèvres sur les miennes. J’en rougis surement. Un frisson me traversait, se promenant dans mon dos et ma nuque. Ce baiser me plaisait mais je n’arrivais plus à me reconnaître. Depuis quand étais-je sensible à ce point ? Je n’avais pas posé mes distances avec lui, à cause de son statue de Princess assurément. Je ne m’étais pas protégée et j’en payais les conséquences, bien qu’elles me convenaient.

Il se détacha de moi après un court instant qui me parut une éternité. Il me regardait dans les yeux et, sans mon fort caractère, j’aurai détourné le regard. Nous restions un instant le regard fixé dans celui de l’autre. Il devait se poser autant de question que moi. J’eus un petit sourire, embarrassée et dis quelque chose pour briser ce silence qui devenait insoutenable :

« Je… Je ne… »

Je n’arrivais même plus à parler correctement. Ou était passée l'Abigaël Tresor que je connaissais ? Je pris une inspiration et repris de façon compréhensible :

« Je ne sais pas trop comment me comportée... Je ne me comprends même plus ! »

Le seul mot qui me venait à l’esprit pour décrire mes sentiments était “ amour ” mais je le refoulais. Je ne pouvais pas être amoureuse… Non, je ne voulais pas m’être ! Je ne connaissais plus ce sentiment et je pensais que je l’éprouver seulement parce qu’il avait été un peu gentil avec moi, qu’il s’était comporté “ normalement ” sans m’ignorer. Seule ma nourrice m’avait vraiment aimée, comment pouvais-je être encore capable d’éprouver un sentiment refoulé ? Peut-être la réponse était-elle ici, je l’avais trop refoulé qu’il m’envahissait sans prévenir. Enfin, en cet instant, j’attendais la réponse de Mekya à ma phrase, dont j’avais honte. Elle me décrivait plutôt bien pour l’instant d’ailleurs. Tout ces questions-réponses et réflexions envahissaient mon esprit en quelques secondes. Lorsqu’une disparaissait, une autre faisait surface. Un cycle infernale que je pouvais tout de même soutenir sans trop le dévouler.

Après avoir "embrassé" Abigaël, Melya recula d'un demi-pas, pour voir si ses sentiments étaient réciproque. Du moins, c'est ce qu'il dit. En vérité, ce n'était pas lui qui avait décidé d'embrasser Abigaël, mais son "subconscient", cet être qui sommeil en lui, en étant lui sans l'être. Mekya aimait Abigaël. Cela, il en étais sûr, mais elle ? Pourquoi l'aimait-il ? Sa façon d'être, de vouloir s'excuser dès qu'elle avait sût pour le vêtement... Et surtout, sa beauté. Pas qu'intérieur, mais aussi extérieur. Les deux, plus simplement. Chez Mekya, cette fille réveillait quelque chose en lui. En tout les cas, il se posait un tas de questions, comme elle devait le faire à ce moment là... Et pas moyen d'y répondre. Le silence se faisant lourd, Mekya voulut parler, mais rien ne sortit de sa tête. Il ne prit donc même pas la peine d'ouvrir la bouche. Mais, Abigaël, elle, bégaya. Au moins, elle eut le mérite d'oser briser le silence :

« Je… Je ne… » Abigaël n'arrivait plus à aligner trois mots. Cependant, elle reprit contenance et dit, en s'adressant à Mekya :

« Je ne sais pas trop comment me comportér... Je ne me comprends même plus ! » Elle avait vraiment perdu ses repères. Ce n'étais pas la première fois que Mekya embrassait une fille, mais c'était la première fois qu'il le faisait avec le cœur. Un seul baiser, et pourtant, il adorait déjà cette fille. Il tenait absolument à la rassurer, pour pas qu'elle n'ait peur. Mais ce qu'elle attendait peut-être était tout autre ? Peut-être voulait-elle qu'il s'en aille, comme si de rien était, et en finir ici, tout de suite ? Mais Mekya ,e savait plus où se mettre. Il ne savait plus comment réagir, à un tel point qu'il eut pendant un moment envie de partir. Mais finalement, il lui dit :

« Tu sais... Moi non plus, je ne sais pas quoi dire... Ni faire, d'ailleurs. Mais une chose est sûr, c'est que je pense que je t'aime... Mais avant d'aller plus loin, j'aimerais savoir si ce sentiment est réciproque... » Et il la regarda, avec un visage de question, un visage ne sachant plus trop où il en est... Mais le problème de Mekya, à ce moment là, c'était... Est-ce que, elle, elle ressent la même chose pour moi ? Abigaël avait l'air perdue. Alors, il s'avança, et la serra dans ses bras, pour la réconforter.

« Tu sais... Moi non plus, je ne sais pas quoi dire... Ni faire, d'ailleurs. Mais une chose est sûr, c'est que je pense que je t'aime... Mais avant d'aller plus loin, j'aimerais savoir si ce sentiment est réciproque... »

Mon cœur avait failli exploser lorsque j’entendis qu’il m’aimait….même s’il le pensait juste. J’étais vraiment perdue. Il le semblait aussi. Il ne savait pas quoi faire. Je devais lui répondre mais je n’eus le temps de le faire qu’il me prit dans ses bras. J’étais si bien dans ses bras. Il était chaud, même après la douche froide, et rassurant. Je m’y sentais bien et dans un murmure presque inaudible je lui répondis :

« Je t’aime »

Tout s’emmêlait en moi. J’avais chaud et froid en même temps, j’étais heureuse et triste mais surtout mon cœur battait si fort qu’il résonnait dans mes tempes. Je levai la tête de son épaule et posait mes lèvres sur les siennes. Il entrouvrit la bouche, je fis de même et nos langues jouèrent ensemble. Je n’avais jamais embrassé quelqu’un avant mais mon corps réagissait comme s’il l’eut fait depuis toujours. Je ne pouvais dire s’il le faisait bien mais, à cet instant, cela me semblait paradisiaque, merveilleux et incroyable. Nous étions langoureux et tendres. Mes mains passèrent dans ses cheveux en bataille. Ils étaient doux et soyeux malgré leurs aspects un peu négligés. Je me rendais compte que j’étais vraiment folle de lui alors que je le connaissais à peine. Une rencontre certes mouvementé et peu commune mais « seulement » une rencontre. J’étais tout de même frustrée de tomber si vite pour lui et surtout si fort. Ma protection avait été submergée et avait totalement cédé. J’étais comme nue face au monde. Heureusement, le monde était absent, seul Mekya se tenait en face de moi.

Toutes ses pensées n’avaient durées que quelques secondes, une minute tout au plus et notre baiser prit fin. Je pouvais enfin respirer, j’étais restée en apnée sans remarquer. Enfin, ce n’était pas très long donc ça allait. J’avais chaud aussi, heureusement mes vêtements mouillés me rafraichissaient. Je plantai mon regard dans le celui de ma Princess et passai ma main sur sa joue. Il avait lâché la glace et je pouvais voir que la rougeur s’était envolée. J’étais soulagée et un peu déçu en même temps. Ca aurait été comme une marque que je le lui laissais… Cette pensée m’en fit venir une autre que j’exécutai. J’allai lui laisser une marque. Je descendis ma tête dans son cou et collai mes lèvres à sa peau. Je lui faisais un suçon. Je relevai mon visage vers lui et dis :

« Tu es à moi, maintenant ! »

Je devenais possessive maintenant ! Allons bon, il manquait plus que ça ! Un sourire s’étirait sur mes lèvres. J’étais heureuse avec lui. Mes yeux pourpres le fixaient tout en montrant le joie que j’éprouvais.

« Je t’aime » Ces deux mots, aussi simples soient-ils avaient procurés en Mekya un bien-être parfait, magnifique. Il ne pensait plus qu'à une chose, à ce moment là... Elle. Abigaël Tresor. Puis, Abigaël regarda Mekya et commença à l'embrasser, tendrement. Puis, Mekya entre-ouvrit sa bouche. Ce fût comme l'union de deux âmes, de deux êtres. Les langues de Mekya et Abigaël jouaient ensemble, comme deux bon amis d'enfance, rigolant, s'amusant, pendant que les deux tourtereaux pensaient à leur amour. Leur baiser dura plusieurs secondes, environ une minute. Puis, Abigaël descendit vers son torse et lui fit nu suçon. Mekya tenta de protester, mais cela n'aurait servit à rien. Au contraire, il était même heureux. Heureux qu'Abigaël lui fasse cela, comme ci c'était la preuve qu'ils étaient unis.

« Tu es à moi, maintenant ! » Mekya ne pût s'empêcher de sourire. Elle souriait avec lui, comme pour lui dire : "on ne se quittera pas, maintenant". Elle le fixait, comme pour profiter de chaque secondes. Alors, Mekya la regarda, et s'avança. Il l'attrapa par la taille, et la souleva, la posant sur son épaule, riant, heureux, plus simplement. Il continua d'avancer jusqu'au lit, avec son "butin" sur le dos, et il la renversa sur le lit. Elle était maintenant allongée, et lui, il riait, toujours. Alors, il s'allongea à ses côtés, sur le lit, et la regarda, droit dans les yeux, attendant sa réaction. Puis, prit d'une idée tout autre, il dit :

« Maintenant, c'est à moi de te marquer ! » Alors, il s'avança vers elle et attrapa ses deux bras, les fixant contre le matelas. Puis, il commença à lui faire un suçon, à son tour, sur la poitrine. C'était comme un jeux, entre eux. Une fois cela fait, il se laissa retomber sur le lit et lui dit, tout sourire :

« Moi aussi, je t'aime, Abigaël Tresor. » Et il continua de la regarder, remerciant son subconscient de lui avoir fait un si beau cadeau. Le cadeau de l'amour.

Mekya riait. Le voir heureux me rendait heureuse aussi. Pour ma plus grande surprise, il m’attrapa par la taille et me posa sur son épaule. Un petit cri de stupeur m’échappa et lui continuait de rire, heureux. Il me déposé avec délicatesse sur mon lit et s’allongea à mes cotés. Soudain, il dit :

« Maintenant, c'est à moi de te marquer ! »

J’explosai de rire. Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Il était vraiment plein de surprise et cela me plaisait. Il m’attrapa les deux bras pour les coller au matelas et posa ses lèvres sur moi. Un frisson de délice me parcouru. Lorsqu’il se détacha de mon corps, il reprit sa place précédente.

« Moi aussi, je t'aime, Abigaël Tresor. »

Il n’y avait pas de « je pense » cette fois-ci et cela me fit chaud au cœur. Je l’aimais et il m’aimait. Que demander de plus ? Mon coeur battait comme il ne l'avait jamais fait avant. Je n’avais jamais été aussi heureuse de ma vie. Peut-être était-ce cela l’amour ? Je supposai que oui n’ayant pas d’autre réponse pour l’instant. Mon sourire restait affiché constamment et le sien aussi. Il était toujours torse nu et je pouvais l’observer sans réserve. Il était fin et quelques abdos se dessinaient. Sans que je ne m’en rende compte, ma main avait suivi mon regard et se promenait sur son torse. Je montais jusqu’à son visage d’ange et l’embrassait à nouveau, avec plus de fougue cette fois. Nos bouches s’encastraient parfaitement comme si elles avaient été crées pour être ensemble. Je m’arrêtai pour contempler ses yeux violets, aussi sombre que la nuit. Je souris et pris la parole :

« Je n’ai jamais embrassé personne avant toi. Je n’ai même jamais aimé personne avant toi, Mekya Neathun ! »

Je ne savais pas vraiment comment exprimer ce que je ressentais. C’était de l’amour certes, mais l’amour est un sentiment complexe qui ne peut être expliqué. En tout cas je n’y arrivais pas. Mes habits humides commençaient à me refroidir un peu trop aussi m’approchais-je de l’élu de mon cœur. Il me prit dans ses bras pour la deuxième fois. Il me tenait tendrement et je ne pouvais pas me retenir de toucher sa peau nue, c'est-à-dire son visage et son buste. Je passais mes doigts sur la marque de mes lèvres et sourit encore plus. Il avait accepté d’être mien et, en retour, avait fait de même. Je voulais que cette instant dure encore et ne s’arrête jamais. Je n’avais jamais ressenti quelques chose de similaire et avait peur que ce sentiment me file entre les doigts sans que je ne comprenne pourquoi… Ses bras qui m’étrennaient me rassuraient.

La main d'Abigaël se baladait maintenant sur le torse de Mekya, comme une caresse, douce. Puis, à un moment, Abigaël se rapprocha de Mekya et déposa sur ses lèvres un baiser. Mekya baignait dans un océan de bonheur, là, dans cette chambre. Si il n'avait pas trouvé ce haut, il n'en serait pas ici. Mais peut-être aurait-il rencontré Abigaël à un autre moment. Mais, peut-être se seraient-ils aimé aussi ? Oui, mais ce moment là n'aurait pas eut lieu. Il ne serait pas allongé dans ce lit, tout les deux, à se contempler, l'un et l'autre. Puis, elle lui dit :

« Je n’ai jamais embrassé personne avant toi. Je n’ai même jamais aimé personne avant toi, Mekya Neathun ! »

Cette phrase fit chaud dans le cœur de Mekya. D'ailleurs, il se dit que s'était tant mieux. Personne n'avait causé de peine à la personne à la personne à qui il vouait son cœur. Puis, elle s'approcha de lui, et il la prit dans ces bras. Ces habits étaient mouillés, mais il ne pouvait s'empêcher de la serrer, contre elle. Elle aurait pût être gelée, il l'aurait prit dans ces bras, pour passer ne serait-ce qu'une minute de plus avec elle. Pendant que Mekya pensait, Abigaël continuait de lui caresser le torse. Il était maintenant sec, et lui, il passait sa main dans les cheveux de sa bien-aimé. Ce moment dura peut-être des heures entières. Mais Mekya ne voyait plus passer le temps. Il était heureux, c'est tout. Il ne pouvait s'empêcher de la regarder dans ses beaux yeux roses, et violets clair. En fait, tout dépendait de la lumière du soleil. Puis, il re-déposa un baiser sur ses lèvres.

« J'ai déjà aimé quelqu'un. Mais pas autant que toi. Quand je t'ai embrassée, j'ai tout de suite sût que tu étais merveilleuse. C'est la première fois que j'aime quelqu'un pour de vrai. Et cette personne, c'est toi. »

Puis, il remonta ses bras vers son visage, prit ce dernier entre ses mains, d'une façon délicate, et déposa un autre baiser sur ses lèvres. Ce dernier dura plusieurs dizaines de secondes. Mekya, sans le vouloir, remonta ses mains jusqu'à l'un des deux sein d'Abigaël, caressant ce dernier avec sa main gauche, délicatement. Puis, il s'arrêta, net. Abigaël lui demanda ce qu'il se passait, et il répondit, les yeux humides :

« Et si on me demande de faire des choses ? Je suis un Princess, et je serais obligé d'accepter. Je ne sais pas quoi faire, Abi... »

Cette pensée le gênaot vraiment. Ce moment avait été de pur bonheur, et il savait qu'il aimerait Abigaël jusqu'à sa mort, mais, ses obligations le forçaient à faire des choses... Alors que lui, il était maintenant amoureux. Mekya avait maintenant les yeux imbibés le larmes.

Mekya me déposa un baiser avant de prendre la parole à son tour. J’étais heureuse dans ses bras et ne pouvais plus décrocher mon regard de lui. La sensation de sa main dans mes cheveux flamboyants était un délice.

« J'ai déjà aimé quelqu'un. Mais pas autant que toi. Quand je t'ai embrassée, j'ai tout de suite sût que tu étais merveilleuse. C'est la première fois que j'aime quelqu'un pour de vrai. Et cette personne, c'est toi. »

Le fait qu’il ait déjà aimé quelqu’un me fit un coup puis je me dis que c’était plutôt normal en fait. C’était moi qui n’été pas normale à n’avoir aimé personne pendant 17 ans. La suite me fit beaucoup plus plaisir. Je me sentais forte avec lui, comme si rien ne pouvais me résister. Il m’embrassa à nouveau. Ce baiser dura plus longtemps, Mekya en profita même pour me caresser le sein mais cela ne me dérangeait pas, bien au contraire. Soudain il s’arrêta net. Affolée, je ne compris pas et lui demanda :

« Qu’est-ce qui ce passe ? »

Il me répondit les yeux humides. Il semblait prêt à pleurer et cela me donner envie de le protéger.

« Et si on me demande de faire des choses ? Je suis un Princess, et je serais obligé d'accepter. Je ne sais pas quoi faire, Abi... »

Je subis un brutal retour à la réalité. Tout n’était pas comme je l’espérais. Il était une Princess et même, moi une Queen ne pouvait lui ôter ce statut… Le fait qu’il m’appelle Abi me fit étrange. Personne n’avait jamais abrégé mon prénom. Mais ce n’était pas le plus important. Je devais trouver une solution. Mekya semblait si triste, même une larme roula sur sa joue. J’en étais flattée mais je soufrais surtout. J’essayais la larme du revers de ma main et dis d’une voix douce qu’elle ne reconnu même pas :

« Mekya, ne pleure pas. Je vais trouver une solution je te le promets. »

Il semblait se calmer un peu mais je me devais de tenir ma promesse. Tout ça à cause d’un stupide badge ! Un badge…mais oui ! J’avais trouvé ! Gracieusement, je m’échappai de l’étreinte de ma Princess et me levai. Du regard, je cherchai sa veste. Elle se trouvait dans la salle de bain. Déterminé je me dirigeai dans la « petite » pièce et l’attrapai. Mekya ne semblait pas comprendre. Je revins et ôta le badge de son blouson. Je souriais fière de ma trouvaille :

« Maintenant, tu seras vraiment à MOI ! Je garde le badge. Ils ne pourront plus rien te faire subir, sans mon autorisation ! »

J’étais heureuse d’avoir trouvée une solution mais je n’étais pas sur qu’elle plaise à Mekya. Je glissai le badge dans mon soutien-gorge et ajoutai :

« Si tu veux le garder, tu devras venir le récupérer ! Sinon, il restera ici »

J’avais pointé ma poitrine et avais un sourire jusqu’aux oreilles. Ici, personne ne viendrait le chercher…sauf lui, s’il le désirait. De tout mon cœur, je ne voulais pas qu’il veuille le conserver. L’idée qu’une autre personne que moi s’amuse avec lui me répugnait. Je préférais ne pas imaginer ou je pourrais m’énerver à nouveau. J’observais sa réaction en me demandant à quelle surprise j’aurais à faire cette fois-ci.

Abigaël passa sa main sur la joue de Mekya pour essuyer la petite larmes qui roulait sur sa joue. Rien que ce geste réconfortait Mekya. Ce geste lui apporta un certain gêne au début, car pour lui, le fait de pleurer devant quelqu'un était embêtant... Mais il revint au fait que la main d'Abigaël sur sa joue lui apportait chaleur. Ensuite, Abigaël lui dit :

« Mekya, ne pleure pas. Je vais trouver une solution je te le promets. »

Pendant un instant, Mekya avait cru qu'elle voulait partir, et le laisser en plan, ainsi. Mais la fin de sa phrase le réconforta, et ses larmes séchèrent. Mekya était de nouveau content. Il était maintenant sûr que lui et Abigaël se vouaient un amour parfait, et elle le réconfortait quand il en avait besoin, et l'inverse pourrait avoir lieu un jour, qui sait ? Puis, Abigaël se détacha de Mekya pour aller chercher quelque chose... Dans la salle de bain ! Une dizaine de seconde plus tard, Abigaël apparut, avec la tête de quelqu'un qui vient de gagner un tournoi de je-ne-sais-quoi et dit :

« Maintenant, tu seras vraiment à MOI ! Je garde le badge. Ils ne pourront plus rien te faire subir, sans mon autorisation ! »

Au grand étonnement de Mekya, Abigaël mit le badge dans son soutient-gorge. Cela l'amusa. C'était drôle de voir à quel point c'est deux-là s'entendaient. Soudain, Abigaël lui dit, sur un air de défi, en pointant sa poitrine :

« Si tu veux le garder, tu devras venir le récupérer ! Sinon, il restera ici »

Mekya riait... Décidément, Abigaël était pleine de surprise... Mais il aimait cela. Sa vie ne serait plus monotone, maintenant. Il avait quelqu'un pour le réconforter. Prit d'une idée lumineuse, Mekya se leva du lit et ouvrit la fenêtre, regardant dehors. Comme il l'avait prévu, Abigaël le rejoignit aussi tôt. Il passa sa main autour de la taille d'Abigaël, et il la regarda pendant quelque secondes. Puis, elle se retourna. A ce moment là, Mekya passa sa deuxième main autour de la taille d'Abigaël et baissa la tête pour attraper le badge. Il la regarda, un sourire au lèvres, et lui dit :

« Viens le chercher, ce badge ! »

Et Mekya recula, Abigaël avançant, comme tout à l'heure près de la baignoire. Au moment où Mekya touchait le lit avec l'arrière de son genou, Abigaël fondit sur lui. Mais Mekya se poussa sur le côté, et Abigaël atterit sur le lit. Alors, il glissa sur elle et remit le badge en place, riant.

Je fus surprise de voir Mekya s’approchait de la fenêtre aussi le suivais-je. Il m’entoura la taille en me fixant. Evidemment je ne pus m’empêcher de me tourner vers lui, il l’avait prévu et m’attrapa avec sa main libre puis se saisi du badge avec sa bouche. Je riais et en souriant il me défia à son tour :

« Viens le chercher, ce badge ! »

Il recula et j’avançais. Une étrange sensation de déjà-vu s’empara de moi. Cette scène s’était produite dans la salle de bain avant que l’on ne tombe dans la baignoire. Lorsqu’il toucha le lit, je me ruais vers lui dans un saut mais il se décala et je finis étalée sur le lieu de repos. Il se glissa au dessus de moi et remis le badge à sa place. Je rigolais et lui aussi. Nous étions heureux, c’était si bon de se sentir libre, de pouvoir être soi-même sans obligation.

Je savourais ces instants avec plaisir et les gravais dans ma mémoire. J’avais enfin des souvenirs que je pouvais conserver sans devenir triste en y repensant. Notre rencontre avait tout de même était étrange. Je rougis en repensant à Mekya dans mon bikini. Même en ayant lancé la serviette j’avais bien sur vu. Je dirais que même la position actuelle me faisait rougir. Il se trouvait allongé sur moi, torse nu alors que moi, en dessous, j’avais des vêtements me collant à la peau. Ils en mettaient du temps à sécher je trouvais. D’ailleurs, je n’aimais pas cette sensation. Les habits moulants ne me gênaient pas mais à ce point, si.
Je glissai ma jambe entre les siennes, mis mon bras autour de son torse et le fis pivoter si bien que je me retrouvai au dessus. Je souris et me relevai. Je partis en direction de mes valises et prise d’un soudaine folie, proposai à Mekya :

« Je vais me changer. Mes habits me collent trop c’est désagréable mais c’est toi qui va choisir ce que je vais mettre ! »

Je retournai vers lui et l’attrapai par le bras. Ainsi, je le remis sur pied, l’embrassant au passage. Je le poussais vers les valises et le fixais. D’un geste de la main, je l’encourageai à fouiller dedans et je m’assis sur le lit. Il tourna son attention vers la valise et pendant ce laps de temps, j’ôtai mon haut et attendis sagement avec seul un soutien-gorge pour cacher ma poitrine. Je m’amusais et la réaction de Mekya qui n’allait surement pas tarder me rendait impatiente.